La réponse que j’ai publiée la semaine
passée sur ma page pro FB à la suite de la demande de devis qu’Alexandra m’avait
adressée a suscité ce que j’attendais : des candidatures spontanées pour
corriger son manuscrit. Il lui suffit maintenant de voir ce que proposent ces
personnes.
Je rappelle ce que j’avais précisé dans
mon billet : je me refuse à recommander des collègues quand je ne connais pas
précisément leur travail. De toute façon, les seuls dont je connaisse le
travail sont correcteurs dans l’édition et, comme moi, ne travaillent pas pour
des particuliers.
J’ai découvert une autre demande en
attente. Armelle me contacte pour corriger la suite d’un premier tome, que
j’imagine déjà publié. J’imagine également que le nouveau tome sera publié lui
aussi. Je ne saisis donc pas bien la nécessité de payer pour une correction, que
l’éditeur prendra en charge de toute façon – si c’est à un professionnel qu’elle
a confié son manuscrit.
Je tiens à le redire ici pour ceux qui
ne l’auraient pas encore compris : jamais je ne suis payée par un auteur.
C’est toujours l’éditeur qui prend les frais de publication à sa charge, la
correction étant l’un de ces frais.
Sauf à avoir un manuscrit quasi
incompréhensible, à remettre absolument en français avant de l’adresser à un
éditeur, aucun auteur n’a besoin d’engager cette dépense. Quoi qu’on en dise,
un éditeur ne refusera pas de publier un grand texte, au prétexte qu’il
contenait des fautes quand il l’a reçu.
Certains (correcteurs) parmi vous
doivent me maudire de plaider ainsi l’absence de prestation.
Je persiste pourtant, essentiellement
pour deux raisons :
1) Une bonne correction ne garantit pas
qu’il y aura publication, ce sur quoi se méprennent souvent les auteurs non
publiés qui vous confient leur texte.
2) D’après les chiffres du SNE (Syndicat national de l’édition), il y aurait 10 000 ( !) éditeurs en France… donc largement de quoi nous donner du travail aux quelques centaines que nous sommes. Pas besoin d’aller faire les poches d’aspirants à la publication.
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