L’auteur de fiction nomme le plus souvent ses personnages. Or
il arrive fréquemment, et bien plus souvent qu’on le pense, que les noms soient
modifiés en cours de route. Un Dupond deviendra parfois Dupont, une Corine
pourra devenir Corinne — pour ne vous donner que des exemples simples. Et je ne
vous parle pas des noms de personnalités écrits dans une orthographe parfois
fantaisiste…
Si la vigilance vaut pour les fictions, elle est aussi de
mise pour les essais et les documents
(où mal orthographier les noms propres peut aisément passer pour une lacune
dans la connaissance du sujet traité).
Attention : quelle que soit la nature du texte, on doit
s’assurer de l’orthographe des noms
propres à chaque première occurrence et en vérifier l’harmonisation dans le reste du texte au moment de la
relecture.
Remarques typographiques :
Pour les établissements, édifices et ouvrages d’art, etc.,
les éléments des noms sont liés par des traits d'union : le musée
Pablo-Picasso, l’école Jean-Zay, le prix Louis-Delluc, etc. Il en va de même
dans les noms de rues, avenues, etc. : place Jean-Moulin.
Il est toutefois déconseillé de faire
figurer les traits d’union
dans les adresses postales.
Les noms propres ne
devront jamais être coupés en fin de ligne.
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