© Joucla |
Le Grand Café de Camplong (Hérault) est né de l’esprit
de son architecte, Antonin Durand, élève d’Honoré Daumet à l’école des
Beaux-Arts de Paris et Grand Prix à l’Exposition internationale de Saint-Louis
aux Etats-Unis en 1904.
Pour le café de sa sœur Justinette, épouse Joucla,
Antonini Durand s’inspira en 1878 des établissements de la capitale,
hauts-lieux culturels et bourgeois de l’époque.
Pierrot, Pauline et Katel (© Joucla) |
Rencontre littéraire (© Bousquet) |
Situé au cœur du village, le Grand Café a longtemps été
un point de rendez-vous des mineurs qui venaient y manger, boire un coup ou
jouer aux cartes. Il était aussi une annexe des fêtes et temps fort du pays (mémorables
conseils de révision avec leurs conscrits, fête des « cocus » et
autres fêtes locales qui pouvaient durer jusqu’à plusieurs jours). Après la fermeture
du bassin minier et le départ des mineurs, il fallut donner un nouveau souffle
au café et entreprendre des travaux de réhabilitation.
Au
fil des quatre générations Joucla qui se sont succédé, de Justinette à Katel,
en passant par Pauline, Louis, et leur fils Pierrot, le café a toutefois conservé
son caractère familial et son authenticité.
Aujourd’hui,
la grande salle peut accueillir une centaine de personnes
pour des rencontres, concerts, spectacles et les fidèles dont je suis aiment à
venir déguster la restauration élaborée à partir de produits que Katel sélectionne
elle-même chez les producteurs et artisans du pays.
Voilà
des années que je fréquente l’endroit, comme cliente, spectatrice ou pour
y animer des rendez-vous littéraires. C’est là que
pour Toutes des Calliope, j’ai reçu Pierre Juquin ou Chloé Radiguet. C’est là enfin
que, prochainement, je recevrai Nahal Tajadod (le 22 août) ou Lilian Bathelot (en
septembre).
Si vous passez près de Camplong, faites un détour et arrêtez-vous un moment au Grand Café.
On s’y verra peut-être mais, surtout… vous m’en direz des nouvelles !
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