Le
subjonctif est un temps beaucoup plus utilisé qu’on ne le croit. Certains verbes
l’exigent à la suite, ce qui contribue effectivement à la fréquence de son utilisation.
-
Je crains qu’il pleuve ou Je
crains qu’il ne pleuve.
-
Il faut que tu saches cette leçon
par cœur.
Si
le présent du subjonctif est familier, l’imparfait se fait rare en revanche. Il est quasiment banni des conversations, dans lesquelles on lui
substitue le présent.
À l’écrit, dans la langue soutenue, on
utilisera l’imparfait du subjonctif quand les principales sont au
passé.
-
Je craignais qu’il (ne) plût, ou
Je craignais qu’il (ne) pleuve.
Mais aujourd’hui,
pas question d’en abuser et de l’employer dans des textes non littéraires ou de
facture simple. Un imparfait du subjonctif mal venu, et l’effet sera
immanquablement raté : on sourira, l’expression semblera archaïque plutôt
que de susciter l’admiration.
Pour
chasser l’impression d’archaïsme, on n’utilise plus aujourd’hui l’imparfait du
subjonctif qu’à la troisième personne du singulier et à la troisième personne
du pluriel.
On
écrira donc :
-
Cette leçon, il fallait que tu la
saches (et non pas que tu la susses).
Alors
qu’on utilisera l’imparfait pour la 3e personne :
-
Cette leçon, il fallait qu’il la
sût.
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