lundi 2 juillet 2018

Imparfait du subjonctif

Le subjonctif est un temps beaucoup plus utilisé qu’on ne le croit. Certains verbes l’exigent à la suite, ce qui contribue effectivement à la fréquence de son utilisation.
-          Je crains qu’il pleuve ou Je crains qu’il ne pleuve.
-          Il faut que tu saches cette leçon par cœur.

Si le présent du subjonctif est familier, l’imparfait se fait rare en revanche. Il est quasiment banni des conversations, dans lesquelles on lui substitue le présent.

À l’écrit, dans la langue soutenue, on utilisera  l’imparfait du subjonctif quand les principales sont au passé.
-          Je craignais qu’il (ne) plût, ou Je craignais qu’il (ne) pleuve.
Mais aujourd’hui, pas question d’en abuser et de l’employer dans des textes non littéraires ou de facture simple. Un imparfait du subjonctif mal venu, et l’effet sera immanquablement raté : on sourira, l’expression semblera archaïque plutôt que de susciter l’admiration.
Pour chasser l’impression d’archaïsme, on n’utilise plus aujourd’hui l’imparfait du subjonctif qu’à la troisième personne du singulier et à la troisième personne du pluriel.
On écrira donc :
-          Cette leçon, il fallait que tu la saches (et non pas que tu la susses).
Alors qu’on utilisera l’imparfait pour la 3e personne :
-          Cette leçon, il fallait qu’il la sût.
 

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