On l'utilise surtout à l’écrit, dans les subordonnées après un certain nombre de verbes et de conjonctions, et dans les propositions complétant un comparatif.
Je crains qu'il vienne = je crains qu'il ne vienne
Si ces deux phrases ont un sens équivalent, le ne explétif indique un registre de langue écrit ou soutenu.
Remarque : les subordonnées introduites par sans que ne contiennent de ne explétif que si la principale est négative.
Dans un mois, dans un an, comment
souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence et que le jour finisse
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence et que le jour finisse
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Racine
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